50 choses à voir et à faire à Las Vegas - RoadTrippin.fr

quel casino faire a las vegas

quel casino faire a las vegas - win

La fille à son papa

Ceci est l’histoire de ma mort et de mon héritage.
Mais commençons tout d’abord par des présentations et un bref historique de mon existence. Je m’appelle Mike, je tue des gens, et je suis payé pour ça.
J’ignore si mon métier porte un nom exacte. Tuer des gens pour le gouvernement et assurer ainsi le maintient d’un ordre discutable dans le monde, je ne pense pas que ce soit réellement une profession reconnue.
Et si je fais ce travail, c’est parce qu’à l’âge de 15 ans, une armée de psychiatre a décelé chez moi une personnalité sociopathique susceptible de faire de moi un dangereux psychopathe. Ce qu’ils ont dit, c’est que j’étais inapte à témoigner de l’empathie, de la compassion et des émotions complexes. Ce que j’ai compris, c’est qu’il ne me manquait pas qu’une case, mais un échiquier en entier.
Direction l’hôpital psychiatrique où des docteurs payés un demi million le mois se sont demandés quel travail conviendrait à un individu sans attributs moraux. Ils m’ont donc envoyés à l’armée, là où, selon eux, mon manque d’empathie servirait peut-être à quelque chose.
Je n’y suis resté que deux mois. Incapable de travailler en équipe mais très bon viseur et d’une forme quasi athlétique, j’ai été muté dans un autre secteur. Un type en costume trois pièce est un jour venu me voir et m’a demandé de signer les documents qu’il me tendait. Ces derniers rendaient mon identité inexistante, ma vie sans valeur et assuraient ma formation en tant que tireur d’élite, empoisonneur et assassin. Ils m’ont formé à tirer au fusil d’assaut, au pistolet, au fusil à pompe, au bazooka, à manier un couteau, une machette, un katana, à me rendre discret comme une ombre dans la nuit. J’ai des connaissances très détaillées en anatomie humaine et en biochimie des poisons.
Puis, ils m’ont envoyé sur le terrain. J’avais des missions d’exécution aux quatre coins du monde. J’ai abattu des trafiquants de drogue au Mexique, des néonazis en Autriche, des islamistes radicaux en Afghanistan, des économistes en Amérique, un biochimiste en Belgique, un milliardaire en Chine, un mac en Malaisie et un accordéoniste en France. J’atterrissais dans ledit pays, j’exécutais la personne selon des indications précises et je reprenais l’avion pour rentrer au pays pour y subir une évaluation psychologique et attendre de nouvelles directives.
Et puis, un soir, alors que je venais d’embrocher un bureaucrate sur sa brochette de poulet, j’ai rencontré cette femme dans un bar. J’ai couché avec elle et elle m’a laissé son numéro de téléphone en précisant que si je revenais dans le coin, il suffisait que je l’appelle. Je ne l’ai pas revue durant un an et deux mois. Et quand je l’ai rappelée, elle m’a dit que j’étais papa d’une petite fille.
Ah. D’accord.
Puisque j’étais psychologiquement inapte à fonder une famille et que, de toute façon, cela m’était interdit par mes contrats de travail, je lui envoyais de l’argent mensuellement pour que ma fille ait une vie décente et je venais de temps en temps la voir pour prendre de ses nouvelles et passer du temps avec elle.
Ce qui s’est passé ensuite était très étrange.
J’ai éprouvé des sentiments.
En emmenant ma fille au musée, en lui lisant des histoires et en l’écoutant me raconter des choses sur la vie des chevaux, j’ai éprouvé des sentiments. J’allais la voir tous les samedis et tous les lundis, je ne pensais qu’au samedi suivant.
Les choses insipides de la vie avaient un goût sucré avec elle. Les choses insignifiantes qu’elle me racontaient étaient d’un intérêt capital. La vie des manchots étaient soudainement la chose la plus extraordinaire dont j’ai entendu parlé.
J’ignorais et j’ignore encore ce qu’être un bon père signifie. Je n’ai jamais rencontré ses professeurs, ses amies d’école, jamais assisté à ses anniversaires. Je ne faisait qu’appeler sa mère d’une cabine téléphonique le vendredi soir et venir la chercher le samedi matin pour l’emmener au musée ou à la bibliothèque. On mangeait une glace dans le parc s’il faisait beau, on mangeait au restaurant le midi ou le soir. Lorsqu’il neigeait, nous faisions un bonhomme de neige.
Je prenais soins de me laver avant de venir la chercher, parce que sa mère m’avait dit qu’une enfant ne pouvait pas voir son père avec du sang sur les mains. Je ne prenais pas non plus d’arme avec moi parce qu’elle m’avait aussi dit que cela pouvait être dangereux. Je surveillais mon langage, veillant à ne pas dire de vilains mots et à ne pas lui parler des meurtres. Je faisais des efforts pour sourire.
Et puis, un jour, sa mère n’a pas répondu au téléphone. Je me suis renseigné et on m’a dit qu’elle avait fait un accident de voiture et qu’elle était morte. Ce n’était pas tant l’accident qui l’avait tué, mais plutôt la cocaïne qu’elle avait sniffé, l’héroïne qu’elle s’était injecté, le cannabis qu’elle avait fumé et l’alcool que avait ingurgité. Son organisme, fragilisé par l’accident, n’avait pas tenu le coup.
Du coup, ma fille a été placée dans un orphelinat et, comme je n’avais, officiellement, aucun lien de parenté avec elle, il m’étais interdit de la voir.
Ma vie d’avant a repris. J’ai continué à tuer des gens pour le gouvernement dans des pays clés. Le samedi, j’allais à la bibliothèque et au musée, j’empruntais des livres pour enfants et en apprenais plus sur la vie des phoques. Cependant, puisque ce n’était que le livre qui me l’apprenais et non ma fille, je ne ressentais à nouveau plus rien. Ce n’étaient que des informations vides, sans le moindre sens, que je classait avec les étapes de montage d’une arme et les dernières paroles d’une mère de famille en Angola.
Pendant huit ans, j’ai abattu des centaines de personnes et les jetant par la fenêtre, en leur injectant de l’insuline en excès, en les forçant à se tirer une balle dans la bouche ou en leur tranchant l’artère fémorale dans un marché bondé. Et puis, il y a eu cette mission à Las Vegas. De la routine, rien d’extraordinaire. Trouver un trafiquant d’arme biélorusse accro au jeu, lui renverser une boisson dessus et l’accompagner aux toilettes pour laver son costume blanc et l’étrangler avec une corde à piano.
Le problème, c’est qu’après avoir exécuter les deux premières étapes, je ne me souviens de rien. Je me suis réveillé à l’hôpital, menotté à mon lit avec des bandages couvrant des égratignures et des bleus. J’ai reçu la visite de policiers et d’un inspecteur du nom de Donald Clinton. Je ne leur ai rien dit, pas plus qu’aux infirmières et aux docteurs. Et puis, un type en costume trois pièces s’est pointé et m’a annoncé la nouvelle. À Las Vegas, j’avais tué vingt-trois personnes, dont le trafiquant d’armes biélorusse. Selon les experts, j’aurais vidé le chargeur de mon Beretta sur le trafiquant et ses sbires, puis rechargé et tiré sur d’autres personnes, puis rechargé à nouveau, tiré, rechargé et tiré jusqu’à m’effondrer sur la moquette en convulsant. Trois pistolets différents utilisés, quatre chargeurs et un total de 60 balles de 9 mm parabellum tirées en moins de cinq minutes sur vingt-trois personnes, dont cinq balles dans la tête du trafiquant.
Les policiers m’ont demandé si je me rendais compte que j’avais ôté la vie à vingt-trois personnes, mais pour moi, ce n’était qu’un chiffre. Étant incapable de me mettre à la place de qui que ce soit, je me suis contenté de hausser les épaules. Après tout, vingt-trois sur les centaines de personnes que j’ai tué pour le gouvernement, ce n’est pas grand-chose.
Un électroencéphalogramme et un scanner cérébral plus tard, on m’annonçait que j’avais une tumeur cérébrale inopérable. Symptômes : absences, hallucinations et maux de tête, le tout à ajouter à ma sociopathie.
Il vous reste entre trois semaines et trois mois à vivre en fonction de l’avancée de la tumeur.
Ah. D’accord.
La nuit suivante, comme on me l’avais appris, j’ai déboîté mon pouce et je me suis défait de mes menottes. Je suis sorti et j’ai assommé le garde qui devait m’empêcher de sortir. Nous avons échangé de vêtements et je l’ai installé à ma place dans le lit.
Mon objectif était de retrouver ma fille, le seul être qui m’ait fait ressentir quelque chose, et lui dire au revoir, mais, je ne sais pas pourquoi, la police a voulu m’en empêcher. Peut-être à cause de l’affaire du casino à Las Vegas ?
L’inspecteur Clinton était aux commandes de l’affaire, comme le disait les médias. Je savais qu’ils me chercheraient partout, alors je suis allé là où ils ne me chercheraient pas : dans leurs locaux. J’ai tendu un câble entre la porte du bureau de D. Clinton et la goupille d’une grenade incendiaire et je suis parti.
Clinton est parti aussi. Par la fenêtre. Expulsé par le souffle de la grenade.
J’ai tenté de tuer le moins de gens possible sur mon chemin afin de rester discret. Cependant, avec mes absences, je ne peux pas affirmer avec certitude que personne n’est mort compte tenu du fait que j’ai changé de modèle de pistolet et que je me suis retrouvé au volant d’une voiture de police sans avoir le souvenir de ces actions.
Je me suis arrêté en route et je suis entré dans une librairie. J’ai menacé la vendeuse de mon arme et lui ai demandé de me trouver de beaux livres sur les animaux du grand nord et les chevaux. Elle pleurait alors je lui ai dit que si elle n’en avait pas, ce n’était pas grave, que je trouverais une autre librairie, mais ça ne l’a pas consolée. Au final, puisqu’elle ne faisait rien d’autre que rester là à pleurer, je suis allé moi-même chercher lesdits ouvrages. j’ai trouvé de très beaux livres de photographies et je les ai pris. En sortant, j’ai montré quelques photos à la libraire en espérant qu’elle cesse de pleurer, mais, je ne sais pas pourquoi, ça n’a pas fonctionné.
Il faisait nuit lorsque je suis arrivé à l’orphelinat – en ayant à nouveau changé de voiture et emporté un fusil à pompe sans en avoir le souvenir. J’ai assommé l’un des gardes en lui tapant la tête contre son bureau. L’autre, je l’ai tué par réflexe alors qu’il essayait de me frapper.
J’ai cherché et trouvé la chambre où logeait ma fille. Ce n’était pas très difficile. La porte étant fermée à clef, je l’ai défoncée d’un coup de pied, je suis entré et j’ai allumé la lumière. Au total, il y avait quatre demoiselles qui dormaient dans cette chambre. J’ai jeté hors de la pièce les trois autres et je suis resté avec ma fille.
Durant toutes ces années, j’avais oublié que les enfants grandissent. Je m’attendais à trouver une petite fille de neuf ans, mais à la place, je me suis retrouvé devant une adolescente de dix-sept ans. Elle était très belle. Plus belle que sa mère. Elle ne pleurait pas, contrairement aux autres. Je lui ai donné les livres, je me suis installé avec elle sur le lit et j’ai ouvert le livre sur les animaux du grand froid. Elle souriait à mesure que je lui rappelait ce qu’elle m’avais appris sur ces êtres.
Les manchots élèvent un poussin unique, contrairement aux autres oiseaux qui pondent plusieurs œufs. Des morses flottent à la verticale, comme des bouchons, avec juste le tête sortant de l’eau. Les orques peuvent sortir de l’eau et se déplacer sur la plage pour attraper leurs proies. Les requins du Groenland ont une espérance de vie dépassant les 200 ans.
J’ai eu une absence et, lorsque j’ai repris mes esprits, j’étais assis sur le lit, avec sur mes genoux le livre sur les chevaux ouvert à la page des pure-sang arabes. Ma fille était face à moi, debout, et elle tenait mon pistolet qu’elle pointait sur moi. Son visage n’exprimait pas plus de sentiments que moi. La position de ses mains était parfaite. Ses jambes étaient juste assez écartées que pour lui assurer une bonne stabilité. Le cran d’arrêt était défait.
Elle m’a demandé si elle pouvait le garder. Je lui ai dit oui.
Elle a pressé la détente. Trois fois.
J’ai senti les balles me traverser la cage thoracique, j’ai entendu gicler mon sang sur les draps du lit et le mur de briques couvert de peinture blanche derrière moi être percé par trois fois. J’ai toussé du sang sur le livre qui est tombé au sol. Je me suis effondrer en arrière, sur le lit. Les draps buvaient mon sang, mon cœur, percé, ne battait plus.
J’ai souris, d’un sourire de sang. Les yeux fermés, les bras écartés.
J’étais fier.
Elle est bien la fille de son père.
submitted by FeedFear to HORRIFIX [link] [comments]

quel casino faire a las vegas video

Situé au 5200 Las Vegas Boulevard, en face du Bali Hai Golf Club. Ascenceurs du Luxor : allez faire un tour au Luxor pour tester les ascenseurs qui montent et descendent de manière oblique. Fontaines du Bellagio : ne ratez pas ce spectacle sons et lumières absolument magique, qui se déroule devant le casino Bellagio. Le casino Las Vegas parvient à le faire. Le casino en ligne offre un incroyable bonus de bienvenue de casino de $400 pour les nouveaux joueurs sans avoir besoin d'un code de coupon. Il suffit de faire votre premier dépôt et le bonus sera immédiatement ajouté. Le Casino Las Vegas ne propose pas de bonus sans dépôt, mais pour les joueurs qui ont un grand compte, il y a un bonus pour ... Tout cela pour vous illustrer à quel point la question quoi faire à Las Vegas ne mérite pas d'être posée comme une problématique à laquelle aucune solution n'est disponible. Nous comprenons qu'il est bon à savoir pour vous de vivre des moments magiques, et c'est la raison pour laquelle indépendamment des recommandations qui vous sont faites à propos des casinos proches du strip sur ... Pour voir ces exploits, il faut se rendre dans l’un des casinos les plus prestigieux: The Venetian, Le Bellagio ou Le Caesars. Et sur Internet c’est aussi le cas avec les casinos de style Las Vegas. Des gros jackpots y sont gagnés à chaque instant. Jouer dans un casino de Las Vegas est bien sûr une expérience à vivre. Aucune autre ville au monde n’arrive à faire mieux. Mais qu’en est-il si vous n’avez pas le temps d’y aller? Soyez rassuré! Les casinos en ligne Vegas ... Le Las Vegas Strip est le centre de gravité de la ville, Une section de près de 7 kms de Las Vegas Blvd qui s’accapare toute l’attention avec sa jungle de néons, de pastiches architecturaux et sa surabondance de salles de spectacles, d’animations et de divertissements en tout genre EXPLORER LE STRIP De Las Vegas On retrouve dans la majorité des casinos une salle de poker, mais le tout premier dans le top casino de Las Vegas est le Bellagio. Ce prestigieux casino du Strip dispose d'environ quarante tables de poker et accueille annuellement l'un des plus grands tournois de poker connu au plan mondial : le poker tour. Le Las Vegas Boulevard ou communément appelé le Strip, c’est le boulevard principal qui regroupe tous les grands hôtels et casinos de la ville, tous plus extravagants les uns que les autres. Long d’un peu moins de 7 km, il possède jusqu’à 12 voies de circulation ! Il est à découvrir de nuit de préférence pour profiter des jeux de lumière et spectacles extérieurs. Mais ... Casino Las Vegas. Accueil ; Actualité; Jeux; Revues ... Actualité. Test gratowin : notre avis sur le casino. par Leon. 20 novembre 2020. Jeux. Arnaque Fatboss Casino : peut-on lui faire confiance ? par Leon. 1 novembre 2020. Jeux. Jeux Dublinbet : quel est le meilleur jeu ? notre avis détaillé sur ce casino en ligne. par Leon. 26 octobre 2020. Jeux. Vive Mon Casino avis : que vaut cette ... Le Casino Las Vegas est un casino en ligne qui vous transporte à Las Vegas peu importe où vous vous trouvez dans le monde. Nous vous livrons les sensations fortes du Las Vegas Strip directement dans votre salon ou à n’importe quel endroit où vous vous trouvez.En fait, de bien des façons, ce que le Casino Las Vegas vous offre, c’est encore mieux qu’une visite au Las Vegas Strip. Nous ... Le Casino Las Vegas est un casino en ligne qui vous transporte à Las Vegas peu importe où vous vous trouvez dans le monde. Nous vous livrons les sensations fortes du Las Vegas Strip directement dans votre salon ou à n’importe quel endroit où vous vous trouvez.En fait, de bien des façons, ce que le Casino Las Vegas vous offre, c’est encore mieux qu’une visite au Las Vegas Strip. Nous ne sommes pas limités par l’espace et nous sommes donc capables de vous offrir encore plus de ...

quel casino faire a las vegas top

[index] [665] [7278] [2856] [4425] [1205] [650] [7623] [8388] [6302] [3482]

quel casino faire a las vegas

Copyright © 2024 hot.casino-bonus-slot.site